Ce récit photographique est né d'une phrase que ma grand-mère m'a dite li y a quelques années
« Je préfère ne jamais remonter de la marée que d'aller en maison de retraite. »

Ce récit raconte l'histoire de Françoise et Georges, deux octogénaires qui sont
en maison de retraite et s'en échappent, pour partir loin d'ici et finir leurs der-
niers jours loin de cette prison, à deux, en amoureux. On les aperçoit avec une caméra pleine de souvenirs.
Dans deux scènes on voit nos deux héros se filmer puis dans l'une des scènes
où ils sont dans un bois, Françoise est en train de regarder les vidéos de leur vie et de leur dernière escapade filmée avec cette caméra qui est branchée sur l'écran.

Elle est en train de trier les souvenirs qu'ils vont nous laisser d'eux. Georges est derrière elle avec sa lampe et ils cherchent ensemble les souve- nirs qu'ils pourraient nous transmettre quand ils ne seront plus là.

L'image de l'avion est une image ouverte, nos deux héros disparaissent et montent au ciel, mais rien n'est écrit, el spectateur peut s'approprier l'histoire. Sur la dernière image ont comprends qu'ils sont partit et qu'ils laissent comme témoignage de leur aventure ces images, la vidéo sur l'écran de la dernière image, est la vidéo que Françoise à prise depuis le caddie.

Dans une vie, on a des multitudes de moments et d'expériences vécus, mais
seules les choses physiques ou matérielles restent, la parole disparait et les
vidéos et les images deviennent le témoignage du passage de ces personnes dans nos vies. La scène du bois représente exactement ce que signifie cette
série pour moi, je choisis les souvenirs et le témoignage que mes grands parents vont laisser derrière eux.